Les Cœlacanthes vont affronter, cet après-midi à Port-Louis, le Club M de Maurice dans le cadre du match retour des préliminaires de la Coupe d’Afrique des Nations 2019. Interrogé sur la situation des joueurs comoriens, le manager général du groupe, Ben Amir Saadi, a indiqué qu’ils étaient concentrés.
«Nous avons la chance de compter un certain nombre de professionnels qui ont l’habitude de ce genre de match. Ils ne s’enflamment pas et se préparent sereinement», a-t-il déclaré avant de rassurer quant à la détermination du staff médical qui s’active pour remettre sur pied les joueurs blessés.
Selon notre interlocuteur, le sélectionneur national, Amir Abdou, entretient de très bonnes relations avec son effectif et nul doute qu’il saura trouver les mots pour les maintenir concernés et concentrés. «Même si nous sommes dans une position favorable, l’histoire récente nous appelle à la prudence et à l’humilité.
Il va falloir aller chercher cette qualification ici. Nous ne sommes pas là en touristes», a-t-il soutenu soulignant la chance des Comores d’avoir un coach «avisé» comme Amir Abdou. «Amir travaille beaucoup sur les faiblesses et les qualités de nos adversaires. Il est aussi conscient de la force de son équipe. Il sait qu’on n’aura pas le même match qu’à l’aller. Surtout les quinze premières minutes pendant lesquelles les Mauriciens vont vouloir mettre la pression. Le coach a les arguments pour les contrer», estime le manager.
Ben Amir tient à préciser qu’ils sont bien et convenablement installés, même si les conditions de travail à l’hôtel ne sont pas optimales. Il citera par exemple le manque d’une salle de réunion et d’une salle de sport pour les séances vidéo, et la réathlétisation des joueurs blessés. «On parvient toutefois à trouver des solutions alternatives», va-t-il rassurer.
A propos de «remontada»
Du côté des joueurs, l’ambiance semble très bonne et sereine, selon Ben Amir Saandi qui assure que les garçons sont conscients de l’enjeu. «Il y a une ambiance de veille de match avec de l’impatience et de la concentration», féra-t-il savoir. A propos de la «remontada» dont on parle à Maurice, Ben Amir répond que tout est possible dans le football.
Cependant, le manager tient à assurer aux fanatiques du football comorien que ce slogan a créé, en réaction, beaucoup d’humilité et de concentration chez les Cœlacanthes qui sont conscients qu’en football tout peut aller très vite et que rien n’est acquis. Pour tout cela, devait-il conclure : «Il n’y a pas de panique à bord».