Le responsable du service des Sports civils et des personnes handicapées au ministère de la Jeunesse et des Sports, Saïd Bacar Soundi alias Abou Soundi, est suspendu de ses fonctions, par la note n°1803/Mjseipac/Cab signée hier, mardi, par le ministre Salime Mahamoud, Il lui est interdit de se rendre dans les bureaux de l’institution. Abou Soundi a été suspendu
pour fautes graves commises dans l’exercice de ses fonctions dont manquement à la discrétion professionnelle et non respect de la déontologie du métier, entrainant des désordres et éclatement des valeurs au sein de l’institution, écrit la note.
Jusqu’ici directeur national des sports par intérim, Saïd Bacar Soundi ne fait désormais plus partie du personnel du ministère de la Jeunesse et des Sports.
L’ancien entraineur national de handisports, Abou Soundi, est le second agent dudit ministère “suspendu de ses fonctions” après Abdallah Mze Msa alias Mazo, le 6 novembre 2017.
Ce dernier a été radié pour “avoir imité”, le 3 janvier 2017, la signature de l’ancien ministre des Sports, Salim Mohamed Abdérémane, sur un faux “contrat de travail”. Selon nos sources, Abou Soundi est suspendu pour avoir rapporté un secret professionnel à une autorité publique concernant les prochains jeux des jeunes de l’Océan indien de Djibouti.
Saïd Bacar Soundi se serait, par ailleurs, introduit dans la délégation qui s’est rendue, dernièrement, à Mayotte à l’occasion de la réunion des ministres dans le cadre des prochains jeux des îles de l’Océan indien à Maurice.
Cela alors que le ministre n’avait “délégué personne ni de son cabinet ni du ministère pour le représenter”, croit savoir une de nos sources. Ces faits seraient les raisons qui ont motivé le ministre des Sports à ne plus le compter dans son équipe depuis hier.
Le ministre Salim Mahamoud “n’a pas encore donné son dernier mot dans son combat pour assainir les ressources humaines du ministère”, toujours selon la même source.
Cette résolution de la plus haute autorité sportive nationale semble commencer à bénéficier de l’adhésion de certains responsables sportifs comoriens “sérieux qui luttent pour le développement du sport”.