Les amateurs de la Ligue 1 et 2 française le reconnaissent facilement. Ils l’ont aperçu, une fois au moins, sur leurs petits écrans. Il apparait régulièrement dans les tribunes des stades du pays de France avec le drapeau… comorien. Il assiste depuis presque dix ans à toutes les rencontres se déroulant au stade Vélodrome à Marseille. Amoros Goda, puisqu’il s’agit de lui, s’est trouvé une astuce originale pour assurer la promotion de son pays natal.
“Je suis Comorien et fier de l’être. Je suis vraiment comblé de voir que je me suis fait un nom dans la diaspora sportive comorienne grâce au fait que je brandis le drapeau de mon pays dans les stades français”, a-t-il l’habitude de jubiler.
Moussa Youssouf, de son vrai nom, s’habille toujours aux couleurs de sa ville adoptive, le mythique l’Olympique de Marseille.
L’enfant de Batsa ya Itsandraya, au centre de Ngazidja, se rappelle de sa première apparition dans un stade avec son drapeau. C’était, martèle-t-il, “le… quatrième jour de mon arrivée en France. Un 15 septembre 2009, j’ai assisté au Vélodrome à un match de la ligue des champions entre l’Om et Milan Ac”.
Faïz, Djamel, Soprano, etc.
Le but d’Amoros Goda est, assurent ses proches, de faire connaitre les Comores à travers un de ses emblèmes. “Il n’oublie jamais son drapeau quand il va au stade. Il fait le tour des stades notamment ceux qui abritent des joueurs comoriens et se fait toujours remarquer. Il a rencontré plusieurs Coelacanthes, Djamel Bakar, Rafidine Abdullah, Faïz Selemani, Mohamed Youssouf, après les avoir supportés lors d’un match”, témoigne son frère, Hassani Youssouf Goda. Aux Comores, Amoros Goda est connu comme “L’Homme au drapeau”.
Il est interdit de copier ou de reproduire partiellement ou totalement, cet article sans l’autorisation d’Al-watwan.