La ville de Ntsaweni dispose d’un terrain de 24 hectares en cours de nivellement et destinée à héberger une grande installation sportive. Après le terrassement du terrain les travaux pour sa viabilisation se poursuivent grâce à des fonds propres de la localité. «Le terrain fait 250 mètres carré. Nous sommes dans la phase de nivellement», a confirmé le trésorier de l’Association de la jeunesse sportive de Ntsaweni (Ajsn) chargée des travaux, Mohamed Boina Ali. Cette étape qui a débuté le 10 octobre pour un peu plus de trois semaines est exécutés par la même société turque qui a rénové les stades de Mvuni et Pvanadjuu», précise un mécanicien de l’entreprise, Ibrahim Karatachi.
Ntsaweni a son stade de football dénommé Stade Mmadi M’changama. Mais le lieu revêtu de gazon naturel ne répond à aucune des normes internationales. La jeunesse locale projette, donc, de s’offrir ce nouvel espace qui pourrait recevoir plusieurs installations, notamment, de football et d’athlétisme. «Nous avons initié ce projet, il suit son cours et n’attend que la construction d’un stade de football et d’athlétisme», devait préciser un membre de l’association, Ali Mohamed Kaou.
L’Ajsn évolue progressivement avec son projet. Pour l’heure elle n’a associé aucune fédération sportive pour sa viabilisation, mais elle y pense. «Après les vingt jours prévus pour le nivellement nous irons proposer nos projets aux dirigeants des fédérations. Les choses pourraient aller plus vite que si nous les avons associés à ces travaux de base», estime le secrétaire général de l’Ajsn, Ala-Dine Djouma.
Ntsaweni dispose de deux formations de football, Mzalendro club qui évolue en troisième division et Us Ntsaweni en D2, un club de handball et d’athlétisme. Elle est la ville dont sont originaires des sportifs internationaux, notamment en football avec Yahyaoui Ahamada, l’ancien sprinter, Mohamed Marachi et la handballeuse Zalhata Mhadjou. Il y a également les Coelacanthes Salim Mdramboini, Adinani Ismaël, Ali Saïd Moiha, Nourdine Ali Mzitrani, Aboubakar Kaou, entre autres.
La notabilité de la grosse agglomération soutient totalement cette initiative d’avoir un stade de qualité. «Nous avons de bon joueurs qui vont pouvoir s’épanouir et se faire connaitre», rappelle le chef du village, Ahamada Youssouf Madjomba.
Dans vingt-six jours, donc, le site sera prêt à recevoir tout bon projet de construction des installations sportives. Avis aux fédérationsn