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Photo-journalisme. L’objectif de Ghady Sy à Bouaké

Photo-journalisme. L’objectif de Ghady Sy à Bouaké

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Elle est la toute première femme des médias mauritaniens à couvrir une Coupe d’Afrique des Nations. Mais elle ne se sent pas seule.


La toute première femme journaliste mauritanienne qui couvre une phase finale de la Coupe d’Afrique est photo-journaliste et cameraman. Ghadija Sy, plus connue sous son surnom de Ghady Sy, a commencé son aventure samedi 13 janvier à Abidjan lors de la cérémonie d’ouverture de la grande fête africaine du football. Elle a été au Stade de la paix de Bouaké lors du rendez-vous «Burkina Faso vs Mauritanie».


La jeune femme fait partie d’une délégation de reporters mauritaniens expérimentés à l’image de Lassana Camara, Ahmed Limam ou Ibrahim Sow, également officier média des Mourabitounes. «C’est un grand honneur pour moi de marquer l’histoire en étant la toute première photo-journaliste et camérawoman mauritanienne qui couvre la Can. Outre cette fierté de venir soutenir les couleurs nationales de mon pays, je sens une solidarité certaine de mes confrères à mon égard», dit-elle fièrement.


Son confrère et compatriote, Lassana Camara, a rendu hommage à Ghady Sy en ces termes : «il y avait une photographe au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé lors de la cérémonie d’ouverture de la trente-quatrième Can. Elle a été voilée avec un «dress code traditionnel» qui allie élégance intemporelle et un style casual décontracté. Elle s’appelle Ghady Sy, originaire de Rosso et de Mbague».


La jeune Ghady – qui se voit comme une ambassadrice des Mourabitounes en Côte d’ Ivoire – dit tout donner pour emmagasiner un maximum d’expérience en Côte d’Ivoire : «Je ne vais pas me contenter de faire des images, je voudrais échanger avec des collègues expérimentés et d’autres confrères et consoeurs d’ailleurs», affirme-t-elle.Pour Lassana Camara, certes Ghady Sy a fait le voyage de la capitale mauritanienne, Nouakchott, à Abidjan pour couvrir pour la première fois la Coupe d’Afrique des Nations, mais aussi pour «représenter toutes les Mauritaniennes qui rêvent de franchir les obstacles de la vie».

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