La Fédération de football des Comores a organisé, du 30 septembre au 1er octobre, au Retaj Hotel, un atelier de réflexion sur le football féminin, une douzaine d’année après l’avènement de cette discipline aux Comores. Durant deux jours, dirigeants de clubs, administrateurs, directeurs sportifs et autres techniciens ont réfléchi sur comment aider ce sport à s’épanouir.
«Nous avons pris beaucoup de temps avant de pouvoir organiser cette assise pour échanger sur de nouvelles réformes possibles du football féminin. Je pense que c’est le moment le mieux indiqué après une riche saison féminine marquée par la participation des championnes des Comores à la Ligue africaine», a expliqué le membre du comité exécutif et responsable national du football féminin de la Ffc, Abdoulatuf Abdallah.
Plus de quarante-cinq participants ont planché sur de possibles réformes, sur l’organisation des compétitions féminines, entre autres. «Nous avons réfléchi sur comment améliorer les conditions de la pratique du football féminin, sur la stratégie à mettre en place pour multiplier la formation des arbitres, les entraineurs ou encore sur le football de base» devait préciser le responsable des compétitions à la ligue de Ngazidja, Abdoulatuf Ben Omar selon qui la Ffc souhaite multiplier les compétitions féminines, en plus du championnat et de la coupe des Comores.Le responsable financier de la fédération a présenté le planning et le budget de la saison dèrniere et de celle de 2022/2023.
Dans son exposé, il a énuméré, entre autres choses, les chapitres d’affectation du budget citant notamment, le soutien aux clubs et aux officiels – frais de déplacement et rafraichissement, les indemnités d’organisation de matchs encore celles de la commission d’homologation. Le coût des réalisations se serait monté à 80,7 millions de francs et des prévisions de 49,1 millions de francs ont été établies pour la saison prochaine.De l’avis d’un dirigeant du Panasco de Male, Saïd Songoro, «il est vrai que la Ffc essaie de nous aider financièrement, mais je pense qu’elle peut faire encore mieux, même s’il est vrai qu’elle n’oblige personne à créer un club».En ce qui nous concerne, nous allons revenir sur les réformes des dispositions des activités liées au football dans nos prochaines éditions.