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Réunion du Cij vendredi à Balaclava : l’île hôte des Jioi 2023 sera connue samedi prochain

Réunion du Cij vendredi à Balaclava : l’île hôte des Jioi 2023 sera connue samedi prochain

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« Nous disposons des stades et de la piste d’athlétisme. Les sites devant abriter le tennis de table, l’haltérophilie, le judo, le beach-volley, le cyclisme existent. Devant le Cij nous allons défendre les projets de construction du village des jeux, du gymnase et de la piscine olympique », a déclaré le vice-président du Comité olympique comorien. Par ailleurs, la première personnalité sportive des Comores, Azali Assoumani, croit dur comme fer à la candidature comorienne.

 

Le Conseil international des jeux (Cij) décidera samedi prochain qui, entre les Comores et les Maldives, sera le pays organisateur des jeux des îles 2023. Le pays hôte des onzièmes Jioi sera connu lors de la réunion du Cij, qui se déroulera à l’hôtel Intercontinental de Balaclava à Maurice. Le Cij devait en principe diffuser le nom jeudi. Mais sa réunion a été reportée pour diverses raisons. C’est le samedi prochain que l’Océan indien fera connaissance de l’île hôte des onzièmes Jioi. Le Cij en a décidé ainsi pour éviter, selon ses membres, de créer des frustrations, en cours des jeux mauriciens.


Le Cij aurait déjà une idée du pays auquel, entre les Comores et les Maldives, se verra attribuer l’organisation des jeux des îles de l’océan indien de 2023. Les participants aux dixièmes jeux mauriciens sont curieux de savoir qui, entre les Comores et Maldives, abritera les Jioi à venir. « Madagascar a improvisé une candidature à moins d’un mois de la décision de la décision du Cij de faire savoir l’île organisatrice de 2023. Ce n’est pas une histoire qui tient pour sa candidature »

Les Comores ou les Maldives…

« Les seuls à avoir postulé pour l’édition 2023, ce sont les Comores et Maldives », a recadré le directeur administratif du Comité olympique comorien (Cosic), Hassani Mohamed Aboudou.

Les Comores sont sur la bonne voie pour se voir attribuer le drapeau des Jioi lors de la cérémonie de fermeture de l’édition en cours à Maurice. On peut soutenir qu’elles ont presque la moitié des infrastructures sportives. A l’exception de la piscine olympique, du gymnase et du village des jeux. Le vice-président du Comité olympique comorien, Ahamed Mohamed Saïd Ali Chahalane, soutient, à ce propos :

« nous avons des stades de football et de la piste d’athlétisme qu’il faut. Les sites devant abriter des sports comme le tennis de table, l’haltérophilie, le judo, le beach-volley, le cyclisme, entre autres, existent déjà. Ce que nous allons défendre devant le Cij, ce sont surtout les projets de construction du village des jeux, du gymnase et de la piscine olympique, le budget estimatif des jeux et les garantis des partenaires ».

Les hautes autorités sportives comoriennes sont confiantes. Elles sont toutes présentes à Maurice dans le cadre des dixièmes jeux des îles.

Soutien à la campagne

La première personnalité sportive des Comores, Azali Assoumani, croit dur comme fer à la candidature comorienne. « Les Comores doivent organiser la prochaine édition des jeux des îles », a souligné le président de la République devant la presse. Mercredi dernier, il a accompagné les athlètes comoriens à Maurice pour aller aussi signifier à la région sa volonté d’organiser ces jeux dans son pays.
Il a été reçu vendredi 19 juillet, en effet, à la Municipalité de Port Louis, par le premier ministre mauricien, Pravind Jugnauth Le chef de l’Etat comorien a sollicité le soutien de Maurice pour la candidature comorienne. Il a anticipé l’invitation de Pravind Jugnauth aux Comores pour les Jioi 2023. Avant de se lancer dans sa déclaration, Azali Assoumani a rencontré les membres du Cij, après son homologué malgache, à l’hôtel Intercontinental, à Balaclava où il a rencontré ses homologues de la région (lire page 3).
Les Comores n’ont jamais organisé ces jeux en dépit du fait qu’elles soient membres fondateurs de la compétition en 1976. Pourtant Maurice accueille pour la troisième fois – après 1985 et 2003 – les sportifs de la région, en quarante ans d’histoire. Croisons les doigts.

Elie-Dine Djouma
Maurice, envoyé spécial

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