Djaanffar Salim Allaoui s’est entretenu, hier mercredi, avec le sélectionneur, Younès Zerdouk, son adjoint Djamel Bakar et le manager général, Kassim Abdallah à quelques jours de la rencontre entre les Comores et le Lesotho. Il s’est agi, selon le ministre des Sports, d’une «simple visite de courtoisie» dans le but de faire connaissance avec l’équipe. «On n’a parlé que de football. Après tout, nous étions entre footballeurs. J’en garderais un bon souvenir», s’est réjoui le ministre.
Le coach était du même avis. «C’était une super bonne rencontre, comme, d’ailleurs, toutes celles que j’ai faites depuis 2017 que je suis aux Comores. Le ministre dégage une force incroyable, c’est un ancien coach qui, donc, sait comment ça fonctionne. Il connait déjà les réalités du football, l’état des lieux est déjà fait. Nous avons besoin de pareilles motivations pour faire grandir les Comores à travers l’éducation qu’est le football».Selon le ministre, le pays va tenter de confirmer les espoirs nés à la Can camerounaise.Pour ce qui est des préparatifs, «toutes les dispositions» sont prises pour mettre en place une «organisation à la hauteur de l’évènement».
Interrogé sur les défis à relever dans ces éliminatoires, le sélectionneur des Veri piya a soutenu qu’en sport, rien n’est acquis définitivement : «Quand tu as gagné un match, il y’a toujours un autre qui vient et il faut travailler dur. Chaque match est un challenge, un défi. Il va falloir tenir compte de ce qui a bien marché au Cameroun pour goûter encore une fois à une belle aventure», a-t-il expliqué en rendant hommage à la «contribution de la population comorienne aux victoires» des Cœlacanthes : «le peuple comorien c’est le cœur des cœlacanthes. On a besoin d’eux pour être encore plus efficace sur le terrain. C’est comme si on avait un bateau. Les Cœlacanthes sont la voile et le peuple le vent qui souffle et nous pousse à aller très loin», devait-il renchérir.