Dix-huit mois se sont écoulés depuis la première rencontre, le 10 juin 2017 à Lilongwe, entre les deux équipes. Le Malawi l’avait alors emporté, un but à zéro, grâce à un coup-franc de Gerald Phiri à la demi-heure de jeu. Mais pour notre interlocuteur, les circonstances ne sont pas aujourd’hui les mêmes. "Quand nous avons accueilli l’équipe des Comores l’année dernière, le groupe comorien commençait à peine à se constituer, sachant que le mois de juin correspond à la fin de saison en Europe. A l’inverse, les joueurs du Malawi entamaient leur nouvelle saison. C’était pour nous le moment idéal. Maintenant, la donne n’est pas la même. C’est un tout autre match qui nous attend", fait-il savoir.
Enjeux divers
Entretemps, les Cœlacanthes ont en effet joué le Cameroun et deux fois le Maroc. "Les Comores ont enregistré deux très bons résultats à domicile face au Cameroun et au Maroc, deux orgues du football africain. Elles ont fait le plein de confiance, après leur dernier match contre le Maroc. Mais nous aussi avons réussi un bon résultat contre le Cameroun (score nul et vierge, Ndlr)", poursuit-il. Le Malawi (4points) occupe actuellement la troisième place de la poule B, à trois points du Maroc (7 points). Les Flammes ont donc, impérativement, besoin d’une victoire pour rester collées aux Lions de l’Atlas et entretenir l’espoir d’une qualification. D’autant qu’ils vont les recevoir en mars prochain lors de la dernière journée.
"Ce match est pour nous très important. Nous devons garder notre différence de trois points avant de recevoir le Maroc en mars 2019. Cela dit, ce match doit aussi être important pour les Comores qui doivent avoir à cœur de remporter leur premier victoire dans ces éliminatoires", précise Ronny Van Geneugden. Pour lui, donc, "c’est du 50∕50, avec tout de même un léger avantage pour la sélection comorienne du fait qu’elle joue à domicile. J’ai vu la ferveur des supporters locaux. Ils donnent de la voix".
Dayar Sd