Le Lycée français Henri-Matisse de Moroni a organisé la Semaine olympique et paralympique 2023 autour de divers activités sportives olympiques et paralympique ainsi que des conférences. Les activités se sont prolongées jusqu’à hier avec un tournoi de basketball.Cette septième édition a été l’occasion pour cet établissement de mettre en avant le handisport avec le thème de l’inclusion tout en faisant découvrir aux élèves les jeux olympiques et paralympiques. Pour finir, une cérémonie de remise de prix est programmée aujourd’hui avec, notamment, l’octroi de médailles.
Selon la professeure, Berengere Bardin, cette action entre dans le cadre des jeux olympiques prévus à Paris, en France, l’année prochaine en faveur du sport, de l’olympisme et du fair-play. «Nous avons travaillé cette nouvelle édition en deux temps. Du 3 au 8 avril, en classe sur les jeux olympiques avec des débats sur les valeurs du sport et l’inclusion des personnes handicapées. Du 25 au 28 avril nous avons misé sur l’organisation d’évènements sportifs. Les élèves ont répondu présents et ont été très attentifs», a-t-elle précisé.
Pleins d’entrain, cent vingt élèves repartis en douze groupes ont eu, le mercredi 26 avril, à s’adonner aux sauts en hauteur et en longueur, au football, à des courses, au lancer du poids et au basket-ball, entre autres. Les élèves ont mené la majeure partie de ces activités avec leurs mains et pieds faibles, parfois les yeux bandés ou sur chaise roulante histoire de se mettre, un moment, dans les conditions des personnes en situation de handicap.
Par ailleurs, des conférences débats ont été animées par des responsables du handisport, Chahalane Ahamed et Mravily Youssouf, tous deux en situation de handicap et très engagés au profit du développement du sport comorien. Ce fut, également, une occasion de faire découvrir aux élèves, leur parcours et les difficultés auxquelles ils ont eu à faire face.
Ces échanges ont été l’occasion de sensibiliser les élèves sur la question du handicap et la situation des personnes vivant avec un handicap. A cette occasion, la professeure des écoles, Mélanie Blaszczyk, est revenue sur l’absence de prise en charge de ces personnes qui sont souvent isolées et dont les familles ont du mal à protéger : «Nous avons voulu montrer que c’est à la société de s’adapter à eux et de leur permettre de vivre dans de meilleures conditions». Selon elle, avec les conférences et les activités sportives qui mettent l’accent au para sport, «les enfants ont été vraiment sensibilisés».