La Fédération internationale de basketball (Fiba) organise un stage de formation de quatre jours à Moroni. La session se déroule en deux phases dont une au profit de joueurs et une au profit d’arbitres. La première est assurée par le consultant et expert de la Fiba, Angelo Tsagarakis, et l’autre par la responsable Fiba Afrique, Mihary Randriana.
Le premier anime sa formation au stade de Moroni avec vingt athlètes, dix garçons et autant de filles parmi lesquelles l’internationale comorienne, Houlfat Mahouchizat.
Pour lui tout se passe bien, avec cinq à six séances au quotidien : «Nous avons une formation de trois jours. Nous travaillons sur la philosophie du basket 3x3, qui est différente du 5x5, bien que les fondamentaux restent les mêmes à savoir les tirs, les dribles, les passes, etc.».
Le but de ce stage, selon l’expert, est d’»aider les Comores à rehausser leur niveau, à développer leurs compétences dans cette nouvelle discipline».
Toujours selon, Angelo Tsagarakis, les Comores disposeraient de joueurs dotés d’un potentiel certain, aussi bien au pays que dans sa diaspora et peuvent être tout à fait compétitifs : «Le plus important n’est pas leur niveau actuel, mais c’est de leur donner les opportunités et les outils techniques de progresser», soutient cet ancien sélectionneur de la Grèce, entre 2022 et 2024. Allant dans le même sens, Mihary Randriana a déclaré que son travail consiste à partager des connaissances utiles pour le court et le long terme. Elle dispense des cours d’arbitrage, au Centre universitaire de formation permanente à Moroni, pour les officiels de table.
«La Fiba veut semer le basket 3x3 aux Comores. Elle veut que les acteurs locaux de ce jeune sport soient sur la même longueur d’onde au niveau du règlement pour les compétitions», précise-t-elle. «C’est une belle initiative pour la fédération locale d’avoir mis en avant les jeunes dans cette formation. Nous n’excluons pas les anciens arbitres, mais c’est mieux aussi d’initier les jeunes aux bonnes bases de la discipline», ajoute Mihary Randriana. Enfin, si elle salue la qualité de l’organisation de ses cours par la fédération présidée par Djinti Ahamada, elle regrette, cependant, l’absence de filles à son stage.
