A la deuxième journée du taekwondo, les Comores comptabilisent quatre médailles de bronze. Ahmed Ali a battu, au Gymnase de Mahamasina à Antananarivo, le Maladivien et protégé du coach Adnane Kanane, Roodh Mohamed. C’est avec le Bandal Chagui, le Nelo chagui, le Tolochagui et des coups de poings que le natif de Mapvinguni l’a emporté sur le score de dix-neuf à un.
«Il est difficile pour moi d’exprimer l’immense joie que j’éprouve pour avoir remporter cette médaille. C’est la première fois que je viens à ces jeux régionaux. On espérait remporter l’or. Mais être sur le podium, ce n’est pas mal. Je partage cette immense joie avec ma famille, les coachs qui m’ont suffisamment encadré pour que je puisse offrir cette médaille au peuple comorien. Le meilleur reste à venir, j’espère», s’est réjoui Nasserdine Abdel-Karim.
Entre temps, l’autre taekwondo comorien, Halifa Ahmed Abdou, gagné son duel par forfait, contre un Mauricien blessé. Ahmed Ali tout comme Halifa Ahmed Abdou ont, tous deux, remporté des médailles de bronze. Mohamed Mdroipvili, communément appelé Moussa, a, lui aussi remporté une médaille de bronze, hier. Pour la première journée, qui s’est tenue samedi 26 août, les Comores sont reparties avec une médaille de bronze remportée par Nasserdine Abdoul-Karim (-58Kg).
«Les athlètes avec qui nous combattons viennent de pays où ils sont mieux encadrés. Ils travaillent sans relâche contrairement à nous à qui on n’octroie quasiment pas de moyens. On s’engage pour notre pays et pour ces disciplines qui nous tiennent à coeur. Chaque année, il y a des nouveautés dans nos différentes compétitions. Les sportifs comoriens ne peuvent pas compter sur des formations ni, encore moins, des compétions qui leur permettent en forme et afin de pouvoir rivaliser avec les athlètes des autres pays», regrette le taekwondiste, Ahmed Ali.
Le combattant a eu à faire face à deux adversaires dont un excellent Réunionnais : «il était rapide et technique. Ce qui était moins le cas pour le Maldivien, avec tout le respect que j’ai pour lui», devait conclure, Ahmed Ali.
*Texte : Mahdawi Ben Ali.
Image : Oustadh Padré