La Fédération comorienne de taekwondo a procédé, le dimanche 17 août dernier, à la remise d’attestations de ceintures noires certifiées par le Kukkiwon. Cette cérémonie solennelle a eu lieu en présence de son président, de celui du comité national olympique, Ibrahim Mzé Mohamed, des membres de son bureau exécutif et du secrétaire général du ministère des Sports. Au terme de la cérémonie, la fédération comptabilise cent-six ceintures noires dont soixante-et-onze certifiées par le Kukkiwon, l’instance mondiale de taekwondo basée en Corée du sud. Maître Hussein Salim, 7è, fait partie de ces gradés reconnus par le Kukkiwon, ainsi que docteur Soumaya Hamidou du club d’Idjikundzi ya Dimani. Tous ces athlètes de cet art martial sont issus des vingt clubs régionaux de Ndzuani et Ngazidja.
Durant la cérémonie, des maîtres et d’anciens pratiquants se sont livrés à des démonstrations de combat avec leurs disciples. Ce rendez-vous constitue, sans doute, un moment historique pour ce sport de combat comorien, mais aussi pour la fédération. Son président, le colonel Soilihi Abdallah Rafick, a déclaré que ce n’était «pas une fin, mais le début d’un long chemin à parcourir pour la discipline et sa maîtrise. Nous sommes contents d’accueillir ces pratiquants parmi lesquels des jeunes âgés de 6 ans. C’est un grand espoir pour l’avenir du taekwondo national». Ces lauréats seront supervisés, tous les ans, par un expert international qui va les évaluer et superviser les passages à de grades supérieurs. Ceux qui vont s’en sortir lors de ces tests pourront décrocher le diplôme sud-coréen.
Prendre des couleurs
Le but de cet encadrement et le passage des combattants à des gradés certifiés par le Kukkiwon est d’assurer une bonne pratique, pendant plusieurs années, de ce sport. Par ailleurs, selon le président de la fédération, il s’agissait, pour son instance, de lancer la préparation des jeux des îles Comores 2027. Le taekwondo comorien commence à faire parler de lui dans la région et en France grâce à des jeunes talents à l’image d’Ahmed Ali et Ilona Adam, et prend de plus en plus de couleurs après l’implication et l’engagement récents d’anciens à l’image des maîtres Ahmed Elaniou alias Afretane et Ahmed Ahamada.
