Plusieurs athlètes ont pris part une compétition interclubs, ce dimanche 22 juin, au foyer Caba de Mitsamihuli. L’événement a été honoré de la présence du président du Comité olympique comorien (Cosic), Mzé Mohamed Ibrahim, du président de la fédération, le colonel, Soilihi Abdallah Rafick, le maire de la région de Mitsamihuli ainsi que les présidents des ligues de Ndzuani et de Ngazidja. Neuf clubs, parmi lesquels, Ibrak club de Idjikundzi, Espérance de Mdjwaezi ya Hambuu, Ri club de Mitsamihuli, Taekwondo de Fumbuni, Cluju tae de Moroni, Ri de Moroni Maluzini, Taekwondo club de Djomani ya Mbude, Fidiya club de Mde et le club de Maître Paul de Mitsamihuli, y ont pris part. A travers des combats, des démonstrations et des discussions conviviales entre les athlètes jeunes et moins jeunes, la journée a été riche en apprentissage, évaluation et émotions.
Selon le président de la fédération, la tenue de ce «genre» d’activités constituait le «meilleur moyen» de parvenir aux objectifs fixés par son instance et qui sont, notamment, d’avoir des athlètes de très haut niveau : «La fédération compte continuer à épauler les clubs, comme c’est le cas, aujourd’hui, à Mitsamihuli. Nous comptons sillonner les îles, les régions et les écoles du pays pour des détections mais, également, entrer en contact avec nos athlètes de la diaspora avec qui nous collaborons pour promouvoir le taekwondo et ses valeurs martiales et olympiques», a-t-il précisé.
«Un hommage à Ri»
Le secrétaire général de la fédération, Me Aticki Youssouf a, quant à lui, rappelé que les objectifs fixés sont ceux «promus par le gouvernement comorien et le Cosic et qui vont dans le sens de réussir le grand événement que constituent les Jeux des îles de l’Océan indien prévus aux Comores en 2027. Les jeunes taekwondistes doivent pouvoir s’épanouir dans des installations aux normes et des formations de haut niveau». Ri Club de Mitsamihuli est un club fondé par feu le Maître Rachid Ibrahim (Ri) et encadré actuellement par ses disciples de la localité et des autres villes des quatre coins des Comores. Sa conviction et son objectif étaient : «un rêve ne devient pas réalité par magie, il faut de la sueur, de la détermination et un travail acharné». L’organisation d’un tel événement dans ce lieu était, sans doute aussi, une manière de lui rendre hommage.
