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Tir à l’arc aux Comores I La fédération comorienne invitée à l’Ag élective arabe

Tir à l’arc aux Comores I La fédération comorienne invitée à l’Ag élective arabe

Sports | -   Elie-Dine Djouma

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Le tir à l’arc n’est pas un sport connu aux Comores, malgré l’existence d’une fédération pour cette discipline depuis 1993. Soilihi Yssouf déplore le manque d’athlètes, même si quelques activités ont pu être réalisées ces trois dernières années. Un élan qui est ralenti par l’avènement de la covid-19, sachant aussi les moyens limités.

 

La fédération comorienne de tir à l’arc (Fcta) a pris part, cette semaine à Souleimaniye, en Irak, à l’Assemblée générale élective arabe. La Fcta a été représentée en Irak par son président Soilihi Yssouf alia Africa, qui est reconduit à son poste la semaine dernière au terme d’une assemblée générale élective.L’Ag des pays arabes membres de la World archery federation, ou Fédération internationale de tir à l’arc, s’est déroulée à l’hôtel Ramada.

 

«Nous avons discuté de nos programmes respectifs de développement de nos associations nationales. Ils ont, au cours de nos échanges, évoqué le fait que certaines fédérations accusent un grand retard au niveau de leur organisation. Ils ont cité la nôtre, celle de Djibouti et Somalie qui devaient proposer des plans de développement», a précisé le président de la Fcta, Soilihi Yssouf.


A l’issue du congrès précédent les élections du nouveau bureau de la World archery arab, le nouveau centre de formation des jeunes élites, basé en Turquie, a été présenté à l’assistance. Le centre a été conçu pour accueillir des jeunes archers ainsi que les champions et les grands prix de la discipline. «La World archery arab est prête à soutenir notre fédération.A nous maintenant de nous planifier en montant notre projet sur le développement de ce sport aux Comores», a ajouté son président.


Le tir à l’arc n’est pas un sport connu aux Comores, malgré l’existence de la Fcta depuis 2010. «Nous avons, certes, créé notre fédération en 1993, mais nous avons des difficultes pour avour des athlètes. Nous avons pu faire des activités depuis trois ans, mais la crise de la Covid-19 nous a ralentis», confirme Soilihi Yssouf avant d’avouer que «nous ne pouvons plus avancer vu nos moyens limités en logistique».

 

Le président de la Fcta estime ainsi que son sport est relancé via l’Ag arabe. La Fcta s’apprête à organiser avant la fin de l’année une compétition de triathlon durant laquelle elle proposera les épreuves que ses athlètes pratiquent.

 

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