Deux combattants comoriens de Mixed marial arts (Mma) ont pris part, samedi soir dernier à Maurice, au tournoi «Brave 82», une compétions internationale de Mma du Bahreïn. Les Comores y ont été représentées par Hadji Soilihi Toaha Alias Djoumoi et Imara Saïd Mohamed.«Nous-nous sommes affrontés pour représenter la Fédération comorienne de Mma. C’était un grand honneur pour nous d’avoir porté les couleurs nationales à ce niveau, mais aussi d’avoir représenté notre jeune fédération au Brave 82 du Bahreïn», a déclaré Hadji Soilihi Toaha.La compétition a vu la participation des États unis d’Amérique, de la France, du Bahreïn, de l’Ouganda, de la Rd Congo, des Comores, de l’Algérie et de l’Afrique du Sud, notamment.
Lors de leur confrontation, les deux compatriotes ont enchaîné des phases de «percussion», de «lutte» et de «frappes au sol».Selon Imara Saïd Mohamed, ce combat peut inspirer et inciter la jeunesse locale à travailler dur afin de participer à des manifestations internationales «dans le but de développer notre sport, le Mma, dans notre archipel».Au-delà de l’aspect spectaculaire du combat dans l’octogone, mais le secrétaire général de la fédération, Imara Saïd Mohamed, estime que «le Mma comorien va permettre aux combattants locaux de véhiculer des valeurs importantes tels que la combativité, le partage, le respect de son vis-à-vis, la persévérance et la sportivité».
Promouvoir le Mma comorien à l’international
Le Mixed marial arts a vu le jour aux Comores en 2023. Sa fédération a été créée en mars de la même année et est, actuellement, présidée par Zakaria Mlaili Mistoihi.
Les deux combattants ont eu droit à cette représentation à Maurice, après la reconnaissance de la Fédération internationale de Mma amateur (Immaf) et de la Confédération africaine.
Au lendemain de son premier combat international de l’épreuve, Hadji Soilihi Toaha a exprimé sa fierté d’avoir porté les couleurs nationales : «malgré le fait que nous sommes des amateurs, nous avons notre place. Avec un peu plus de soutien, comme c’est déjà le cas avec la fédération, nous pouvons développer davantage le Mma aux Comores d’autant plus que nous avons plusieurs jeunes qui pratiques les arts martiaux». Selon lui, «avec un peu de moyens, d’attention et d’encadrement», on peut faire parler des Comores à l’international «comme c’est tel le cas avec d’autres disciplines tel que le football, l’athlétisme, par exemple».