Le 22 mars à Yaoundé, vous allez affronter le Cameroun pour le compte de la sixième des éliminatoires de la Can 2019. Comment abordez-vous ce match?
On prépare la rencontre dans l’urgence, comme d’habitude. Mais maintenant, je suis rodé pour ça. Concernant les nouveaux joueurs, il y en aura peut-être, comme il y a certains qui ont décliné notre invitation. Ils misent beaucoup plus sur une sélection en équipe de France. C’est leur choix. On va faire avec nos joueurs. Ce n’est pas le moment de chambouler un groupe, qui travaille ensemble depuis plusieurs années et qui se connait très bien.
Il faudrait, certes, une plus value. Mais il faudrait que cette dernière puisse venir. Je n’ai pas une boule de Crystal. Mais il y a des joueurs qui vont peut-être nous rejoindre. Peut-être. Concernant Wesley Saïd, on n’a pas de réponse. On a essayé de le contacter à plusieurs reprises. Mais il n’y a pas eu de retour de sa part. Il ne s’est pas manifesté alors qu’on a eu des premiers échanges qui ont pour le moins été positifs. Mais il a préféré rester en «off».
Le dernier échec des Lions indomptables à domicile remonte au 4 octobre 1998 face au Ghana (1-3). Avec quel état d’esprit prépariez-vous cette rencontre?
Pour nos adversaires, je sais qu’ils n’ont pas perdu depuis un certain temps. On se rend à Yaoundé avec beaucoup de sérénité. On sait qu’il y a actuellement cette histoire du Tribunal arbitral du sport, mais nous on en fait abstraction. L’objectif, c’est d’aller jouer sur le rectangle vert. Après, on verra.
Nous n’avons aucune pression particulière. Nous n’avons rien à perdre, mais tout à gagner par contre. Si on gagne, ça sera un exploit. Si on perd, c’est tout à fait logique vu la qualité et l’image que dégagent l’équipe du Cameroun et son pays. C’est un match qui sera très compliqué pour nous. On est des compétiteurs, des professionnels. On aura le souci d’aller chercher un résultat. Après arrive ce qui arrivera…
Vous disputerez la dernière journée sans votre meilleur buteur, El Fardou Ben Nabouhane. Comment allez-vous couvrir son absence?
La dernière défaite camerounaise à domicile remonte au 4 octobre 1998 contre le Ghana (1-3). L’absence de Ben Fardou complique, malheureusement, les choses pour nous. On perd, certes notre buteur, mais il y aura d’autres joueurs qui vont peut-être se dévoiler. Ça fait partie du football. Si je pouvais faire une entorse au règlement sur la suspension de Ben Fardou, j’accepterai volontiers comme la Caf en a fait contre notre qualification. Si j’avais ce pouvoir, je ferais autant pour que Ben Fardou puisse joueur le match du 22 mars. Sinon, notre équipe s’est toujours reposée sur sa collectivité.
Propos recueillis par
Elie-Dine Djouma
