Les Comores comptabilisent cinq points moins un but de différentiel contre 8 (points) pour le Cameroun. Statistiquement, la sélection comorienne est qualifiable pour la trente-et-unième Can. “Mais pour faire de ce rêve une réalité, il nous faut absolument une victoire. A ce propos, le différentiel des buts n’auront plus d’importance”, a soutenu hier face à la presse le président de la Fédération de football des Comores, Saïd Ali Saïd Athouman. “Nous devons garder notre espoir pour la qualification. Nous devons avant d’entrer dans le vif du sujet, trouver un terrain d’entente avec le sélectionneur Amiredine Abdou sans pour autant le forcer à accepter nos conditions et sans qu’il ait, lui non plus, à nous forcer à nous plier sur ses exigences”, a-t-il fait remarquer. Le staff technique des Coelacanthes devait être déjà en préparation de son match du 22 mars contre le Cameroun. Mais, c’est chose impossible vu que l’équipe reste, depuis le 30 novembre, sans patron.
Du rêve aux réalités
Devant cette situation, le manager Europe de la Ffc déclarait, hier qu’on ne “savait pas sur quel pied danser”, avant de rappeler que “personne n’est indispensable dans l’équipe comme l’a dit le président Saïd Ali Saïd Athouman”. La Ffc a encore, avec le concours du gouvernement, quelques semaines pour se fixer sur la reconduction d’Amiredine Abdou ou le recrutement d’un autre entraîneur. Dans tous les cas, la dernière journée des qualifications de la Can 2019 aura bel et bien lieu contre le Cameroun. Face à cet adversaire, les coéquipiers de Faïz Selemani auront besoin de trois points pour espérer disputer la phase finale. La Ffc doit se positionner pour “bâtir” son staff technique. Quant au gouvernement, il doit songer à mettre à disposition les moyens pour couvrir les frais du “prochain” sélectionneur, comme cela se fait partout ailleurs.On peut penser que les Coelacanthes peuvent, pour leur part, faire mieux et défier le Cameroun après leur match aller à Mitsamihuli qui s’est soldé par un nul de un but partout. Surtout quand les Camerounais ont été accrochés par le Malawi (1-1) lors de la quatrième journée. Le rêve est permis à condition que les réalités veuillent bien jouer le jeu.