Les douzièmes jeux de la Commission de la Jeunesse et des Sports de l’Océan indien débuteront dans dix jours à Maurice. Pour une «bonne» préparation, le ministre comorien des Sports tient à «travailler en symbiose» avec le Comité national olympique. Une première pour les deux institutions.«On n’aurait pu travailler sans le Cosic, mais l’idéal est de l’associer. Il faut comprendre qu’il y a toujours un début à tout. Sans compter que c’est le Cosic qui est en contact permanent avec les huit fédérations devant prendre part aux jeux», argumente Djaanfar Salim Allaoui qui tranche : «je ne vais pas changer d’avis, il nous faut l’expertise du Cosic pour mieux assurer ce travail».
Au comité olympique on s’est occupé des taches techniques, notamment de la composition des listes des athlètes : «Nous n’avons rien inventé. Nous avons travaillé avec les directions et les coachs des fédérations. Nous estimons avoir accompli la mission assignée par le ministre à qui nous rendons compte de tout ce que nous faisons. Malheureusement, nous constatons que certains agents du ministère des Sports prennent mal notre collaboration», semble regretter le chargé des fédérations au Cosic, Ali Mohamed Papa.Pour sa part, le directeur national des Sports, Ibouroi Mohamed, a insisté, jeudi dernier lors d’une réunion de la commission d’organisation, sur le fait que ces jeux sont une «exclusivité» du ministère.
«Certes, le Cosic est le premier partenaire du ministère, mais à mon humble avis, il ne fallait pas lui donner l’exclusivité de la préparation. Les Jeux de la Cjsoi c’est une affaire des ministères, donc des gouvernements des pays membres de la Cjso», a-t-il soutenu malgré la position ferme du ministre de s’en tenir à une commission d’organisation.Malgré cette divergence de vues, l’équipe composée d’agents du ministère et du Cosic continue les préparatifs de concert. Cette semaine doit débuter le regroupement, à Moroni, des trente athlètes sélectionnés.
«Nous sommes honorés de travailler avec le ministère. Associer les techniciens de Cosic aux préparatifs, me parait être une bonne initiative. Nous allons assurer ce travail dans la transparence et animés de la seule volonté de mettre nos meilleurs athlètes dans les meilleurs conditions possibles face à leurs adversaires de la sous-région», assurait, avant-hier, le président du Cosic, Ibrahim Mohamed Mze.
