logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Violences dans les stades : Ibrahim Abdourazak (Razida) “tire” la sonnette d’alarme

Violences dans les stades : Ibrahim Abdourazak (Razida) “tire” la sonnette d’alarme

Sports | -   Elie-Dine Djouma

image article une
Il appelle à une sécurisation particulière des stades à l’occasion de l’avant-dernière journée de la D1 de Ngazidja et “conseille”, les dirigeants d’instance de football régional ou national qui “ne se sentent pas prêts à œuvrer pour le bon fonctionnement de ce beau sport”, en luttant contre les mauvais comportements qui, selon lui, s’y développeraient, “de rendre le tablier”.

 

La saison de football tend vers sa fin pour le championnat de l’élite au niveau des îles. A cette période, le monde du football est habitué à vivre différents actes malsains tels que les matchs arrangés et diverses formes de violences dans les stades. Ces comportements ne servent pas, selon ce vice-président de Volcan club, Ibrahim Abdourazak alias Razida, l’image positive actuelle du football comorien à l’étranger.

 


Lire aussi : Atelier sur le football : L’association «Salam» pour la paix et la sécurité dans les stades


 

Pour ce membre de l’Union des clubs de Moroni, qui a en charge, notamment, la gestion du stade de Moroni, le football mérite mieux que ces agissements qui le tuent. “Les Comores sont au cent-vingt-septième rang au classement Fifa. Cela malgré le fait que dans notre football se développent des comportements indignes encouragés par l’inertie de la fédération de football et des ligues régionales”.

 

 

Aujourd’hui, on vit des scènes incroyables dans les stades. Des clubs se permettent de fouiller les sacs des joueurs adverses et vont jusqu’à les déshabiller à l’entrée du stade ou des vestiaires, parfois devant des agents de force de l’ordre, pour d’incroyables histoires de “gri-gri” et cela ne semble choquer personne.

 

A chacun ses responsabilités

De même, des dirigeants investissent beaucoup d’argent dans leurs clubs. Mais cet effort peut être anéanti du fait des agissements de certains responsables d’instances sportives. Dimanche prochain aura lieu l’avant dernière journée de la D1 de Ngazidja.

Tous les matches ont un enjeu particulier. Ibrahim Abdourazak veut sensibiliser tout le monde et tient à attirer l’attention sur les “agissements de certains responsables de la fédération et des ligues régionales qui peuvent inciter aux comportement antisportifs”.

Razida propose que chaque acteur direct du football se concentre sur sa mission. “Si chacun reste dans son poste et essaye de faire son boulot selon ses responsabilités, les choses iront mieux”. Selon lui, les violences dans les stades deviennent fréquentes parce que certains clubs digèrent mal les échecs or le football reste avant tout un jeu d’amitié.

Il appelle donc à une sécurisation particulière des stades à l’occasion de cette avant-dernière journée de la D1 de Ngazidja. En effet, trois parmi les équipes engagées vont jouer leur survie en D1 dimanche, trois autres espèreront la première place sur le classement.

 

Ces matchs peuvent être soumis à une tension particulière, ce qui nécessite une plus grande vigilance de la part de la fédération et de la ligue régionale.

 

En attendant, Razida réitère, son appel à “plus de sportivité, d’amitié et fair-play” durant les trois prochaines journées de D2 et D1. Il “conseille”, enfin, les dirigeants d’instance du football régional ou national qui “ne se sentent pas prêt à œuvrer pour le bon fonctionnement de ce beau sport de rendre le tablier”.   

 

Commentaires