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Younes Zerdouk : «L’aventure n’est pas finie pour les Coelacanthes»

Younes Zerdouk : «L’aventure n’est pas finie pour les Coelacanthes»

Sports | -   Mahdawi Ben Ali

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Le sélectionneur comorien semblait abattu après cette nouvelle défaite d’affilée. Il reste, toutefois, optimiste quant à qualification des Comores à la prochaine Can. Malgré le fait que les chances sont très réduites.

 

Contrairement au coach ivoirien, Jean Luis Gasset, le coach des Comores, Younes Zerdouk, s’est présenté à la conférence d’après match avec l’air plutôt tendu. Toutefois, il s’est dit «optimiste» par rapport aux chances de son groupe de ses qualifier pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations même si les chances sont réduites au minimum.


«La Côte-d’Ivoire a fait deux très sérieux contre nous. C’est une équipe de qualité. Je les ai vraiment étudiés. Ils n’étaient pas venus ici pour rigoler. Nous espèrons qu’ils vont continuer à jouer comme ça et qu’ils vont battre la Zambie. Après, nous on doit faire le travail contre une très belle équipe de Lesotho et prendre les trois points. Mathématiquement tout est faisable», a soutenu le sélectionneur comorien.


En dépit de ses défaites d’affilés, le sélectionneur dit vouloir aller «au bout de son contrat» : «Je n’attends pas des remerciements et je ne suis pas là pour l’argent. Je fais ça parce que la première fois que je suis venu aux Comores, j’ai rencontré des joueurs qui sentent le foot. Vous êtes un peuple qui aime le foot, mais je sens que pour moi c’est terminé en fait. J’ai donné ce que j’avais à donner. Vous voulez tout et tout de suite, des résultats tout de suite», a enchainé Younes Zerdouk. Doit-on s’attendre à un clap de fin pour le sélectionneur?


Les Coelacanthes ont essuyé leur première défaite à domicile depuis 2016 pour la quatrième journée des éliminatoires de la Can.


Le sélectionneur ivoirien, pour sa part, a estimé que cette victoire n’a rien d’une chance. «Je vous ai dit avant le match qu’on allait jouer toutes les rencontres pour les gagner et qu’on vise la première place, évidemment. On savait que cela allait être un match difficile. Les Comores on réalise un piercing d’entrée et nous ont un peu fait douter. Au bout de quinze minutes on a laissé passer l’orage et on a commencé à mettre notre jeu en place. On a eu la maitrise en deuxième partie et on a marqué le deuxième but. Nous étions au courant que ce stade été une forteresse où les équipe très huppé ont eu du mal à prendre. J’avais averti les joueurs que cela fait sept ans que les Comores sont invaincus à domicile»n

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