Le tir à l’arc vient d’intégrer la famille olympique des Comores. Cette nouvelle discipline aux Comores fait désormais partie des fédérations membres du Comité national olympique, soit vingt-et-une avec le tir à l’arc. Créée en 2012, la Fédération comorienne du tir à l’arc, la Fcta, n’était pas active. Cela malgré sa reconnaissance l’année d’après par la World archery fédération, la Waf.
«Nous sommes affiliés à la fédération internationale. Notre dossier avait été appuyé par l’ancien secrétaire général du Cosic, Djanfar Ahmed Saïd. Après plusieurs années d’inactivité notre fédération a été officiellement reconnue par le nouveau bureau du Cosic en novembre 2022», a résumé son secrétaire général, Soilihy Issouf alias Africa.
Ce même mois, la fédération devait représenter les Comores à Pretoria en Afrique du sud au douzième championnat d’Afrique. Les Comores ont pris part à l’épreuve de tir classique individuel Homme avec comme unique archer et membre de la délégation, Soilihi Issouf : «Je devais en même temps prendre part à l’assemblée générale en tant qu’administrateur de l’instance», se rappelle ce dernier.
La Fcta est présidée par Dr Mohamed Moudhirou Djoubeiri, Nouhere Bafakihi est sa vice-présidente. Soilihy Issouf assure le poste de secrétaire général.
Le tir à l’arc a été admis comme activité sportive et olympique au début des années 1990 après sa création en 1931.La fédération comorienne, qui ne compte pas encore de clubs, rassemble une dizaine d’archers dont trois filles. Elle est confrontée à des soucis majeurs pour s’entraîner : «Nous nous entraînons à l’Injs à Moroni, dans un site loin d’être adéquat. Non seulement, on perd nos flèches, mais on travaille dans l’insécurité», regrette Soilihy Issouf. Toutefois, après des pourparlers avec la direction du Stade de Maluzini, la Fcta espère y envoyer ses athlètes.Le Cosic retient le tir à l’arc parmi les disciplines qui pourraient participer aux Jeux des îles à Madagascar, en août prochain. Avant cette échéance, la Fcta espère renouveler son équipement qui n’est pas aux normes internationales.