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Petits Etats insulaires en développement : Les Comores assurent la présidence pour deux ans

Petits Etats insulaires en développement : Les Comores assurent la présidence pour deux ans

Politique | -   Abdallah Mzembaba

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Le ministre des Affaires étrangères a fait le point sur de nombreux sujets d’actualité au cours d’une conférence de presse organisée samedi à la salle de conférence du Maeci. Souef Mohamed El-Amine est revenu notamment sur la 73eme Assemblée général de l’Onu, le tsunami en Indonésie ou encore le sommet de la Francophonie prévue dans quelques jours en Arménie.

 

Dans le cadre de ce qui est désormais devenu une tradition chez lui, Souef Mohamed El-Amine a rencontré la presse samedi dernier pour faire le point de l’actualité nationale et internationale. Le patron de la diplomatie comorienne a fait le tour et est revenu sur le bilan de son long déplacement à l’étranger notamment dans le cadre de la 73ème Assemblée générale des Nations-unies. Le tremblement de terre suivi d’un tsunami en Indonésie a dominé les débats lors de la réunion des petits Etats insulaires jusqu’ici présidé par le Cap-Vert.C’est désormais l’Union des Comores qui assurent la présidence pour ces deux prochaines années. Et pour le ministre, les Comores sont fortement exposées à ce danger au même titre que les autres petits Etats insulaires. Le gouvernement comorien a pris l’initiative d’aider financièrement «même symboliquement» le peuple indonésien. Le naufrage en Tanzanie a aussi était évoqué et doit «nous interpeller au vu de ce qui se passe dans le pays».


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Avec l’entrée dans la Sadc, les autorités veulent renforcer la coopération avec les Etats membres. Récemment en marge de l’Assemblée générale des Nations-unies, «on a signé une convention devant servir à l’établissement d’une représentation diplomatique avec le Botswana. Le président Azali a aussi rencontré le patron de la Sadc, le chef de l’Etat namibien, pour faciliter notre intégration et pouvoir saisir les différentes opportunités que nous offre cette rentrée dans cette organisation», affirme Souef Mohamed El-Amine avant d’ajouter qu’ils ont aussi pris part aux travaux de la commission de l’Océan indien au mois de septembre dernier et «on s’est accordé à ce que la Coi fasse un plaidoyer auprès de différents pays pour mobiliser des ressources afin d’aider des pays frappés par des catastrophes naturelles».


Prochainement, sous proposition de Moroni, la Coi va organiser une retraite pour faire le point sur les différentes réformes à mener pour permettre à l’organisation de déterminer sa politique. Cette retraite aura lieu aux Comores. Souef Mohamed El-Amine est ensuite revenu sur le discours du chef de l’Etat et les différentes rencontres qui ont eu lieu en marge de l’Assemblée générale des Nations-unies. Le secrétaire général de l’organisation, Antonio Guterres, a appelé dans le cadre de la situation politique dans le pays à favoriser le dialogue et à maintenir l’ouverture politique initiée par l’Union africaine.

Ouverture vers d’autres pays

Un dialogue aussi préconisé dans la question de l’île comorienne de Mayotte. Par ailleurs, «nous devons tisser des relations avec d’autres pays comme celles de l’Est». Il citera la Serbie et la Russie. Par rapport au sommet de la francophonie et à l’élection de son secrétaire général, Souef Mohamed El-Amine déclare que les Comores vont se positionner derrière la décision de l’Union africaine. Cette dernière a décidé, malgré quelques voix discordantes, de porter la candidature de la ministre des Affaires étrangères rwandaise Louise Mushikiwobo.


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