Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, a déclaré que l’enquête suivait son cours et que les responsables de cet acte «ignoble» seront tous connus pour et traduites à la justice. Selon lui, les trois personnes arrêtées sont des présumés coupables de cet incendie criminel. Toutefois, l’enquête se poursuit et les coupables devront répondre de leur acte devant la loi. «C’est un acte barbare que le gouvernement ne peut pas tolérer ni pardonner et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur», déclare-t-il.
L’incendie aurait causé «d’importants dégâts matériels» qui ont entrainé des défaillances logistiques et ont rendu le local inexploitable pour le moment. Le gouvernement vient ainsi de mettre à la disposition de la commission électorale un nouveau siège, sise au sud de Moroni, tout prêt de la station Bonzami. C’est le même bâtiment qui a servi de siège à la Ceni, lors des dernières élections législatives et communales de mai 2015.
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Mohamed Daoudou a annoncé que depuis la semaine dernière, la Ceni s’est déjà installée dans leur nouveau local, et a repris ses travaux. Selon lui, le référendum convoqué par le président de la République «en vue de la mise en œuvre des recommandations des Assises nationales», tenues en février dernier, aura lieu la date prévue, et, rassure-t-il, la population pourra s’exprimer librement.