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Tentative présumée d’évasion de Civilisé : le substitut du procureur nie "toute implication" dans cette affaire

Tentative présumée d’évasion de Civilisé : le substitut du procureur nie "toute implication" dans cette affaire

Société | -

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Non ! Il n’y a eu aucune opération d’évasion du détenu Civilisé. Peut-être une tentative. L’on ne sait pas. Cependant, le substitut du procureur, Abdou Ismail, principale cible des réseaux sociaux, a fait savoir qu’il a délivré un permis de communication et nie catégoriquement toute opération d’évasion de Civilisé reconnu coupable de viol par le tribunal de flagrant délit sur un enfant de 4 ans.

 

Le substitut du procureur de la République, Abdou Ismail, a convié la presse mardi dernier pour nier toute implication dans une opération d’évasion supposée du détenu Bedja (communément connue sous l’autre surnom de Civilisé). L’affaire avait fait échos dans les réseaux sociaux, le magistrat est pointé du doigt comme étant "le principal auteur de l’opération". C’est la raison pour laquelle il a tenu à montrer que sa responsabilité n’est en aucun cas engagée dans de telles manigances. Il accepte cependant avoir délivré un permis de communiquer.

"Il est clair que j’ai fait sortir cette convocation mais je n’étais pas au courant de cette évasion", s’est-il justifié. Un argument qui sera vite contredit par l’avocat du parti civil, Moudjahid Abdoulbastoi, selon qui, la sortie de la convocation ne coïncidait pas à un jour de visite. "Normalement, il y a un jour spécial pour rendre visite aux détenus. Par contre, s’il (le procureur, Ndlr) dit n’est pas être impliqué, nous acceptons alors ce qu’il dit", a souligné l’avocat qui évoquera ensuite la condamnation de l’agresseur. "Le procureur avait une autre manière de procéder sur cette affaire et apprécier les choses. On aurait pu faire mieux. Nous ne devons pas jouer sur ces dossiers car vous n’imaginez même pas dans quelle situation se trouve cet enfant actuellement", déclare-t-il.

En tout cas, à l’heure où nous mettions sous presse, Bedja n’est plus libre. Il est toujours détenu à la maison d’arrêt de Moroni.

Bahiya Soulayman


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