Le ministre des Affaires étrangères, Souef Mohamed El-Amine, et son homologue de l’Intérieur, Mohamed Daoudou, ont convié hier jeudi, au ministère de la Coopération extérieure, le corps diplomatique accrédité en Union des Comores, pour l’informer du décret signé par le président de la République, le 30 avril dernier, convoquant le collège électoral pour un référendum le 30 juillet prochain.
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Après avoir lu le décret en question devant les diplomates, Souef Mohamed El-Amine a sollicité l’accompagnement de ces derniers dans ce processus, que ce soit en termes d’appui matériel ou technique. Il a annoncé en outre la disposition du gouvernement à accueillir des experts ou observateurs internationaux.
Crédibilité et transparence
“Il était important que nous transmettions cette initiative à la communauté internationale. Tous les diplomates ont donc été conviés. Ils ont pris connaissance de ce qui a été déjà entrepris et de ce qui est en cours d’exécution. Le but est que tout se déroule dans la transparence, que ces votes soient tout ce qu’il y’a de plus crédible”, a confié Mohamed Daoudou, avant d’annoncer qu’en tant que ministre chargé des Elections, il a lancé le processus dès le mercredi 2 mai. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) ainsi que les partis politiques ont été respectivement convoqués.
Tous les partis politiques qui veulent prendre part à cette campagne électorale référendaire, poursuit-il, sont tenus d’adresser un courrier à la Ceni pour que le temps de parole puisse être imparti. Ils disposent en cela d’un délai de dix jours, à compter de la date de convocation du collège électoral.
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“Le décret a été signé le 30 avril. Tous les partis politiques reconnus, du pouvoir ou de l’opposition, ont jusqu’au 10 mai pour envoyer leur courrier. Sinon ils ne pourront pas s’exprimer de manière légale”, précise le ministre des la Jeunesse et des Sports, Salim Mahamoud. Il ajoute que conformément au code électoral, le texte référendaire sera rendu public. “Les Comoriens auront le texte avant le référendum, pour qu’ils sachent exactement ce que l’on attend d’eux au 30 juillet, et puissent orienter leur choix”, dit-il.