Ce sont donc quatre des «six gros dossiers» du moment qui connaitront leur dénouement avant la fin de l’année, et après quelques mois d’instruction, «alors que ces genres de procédures peuvent généralement aller jusqu’à cinq ans». Les deux autres «grosses affaires» restantes sont, bien évidemment, l’insurrection armée du 15 octobre (que le ministre appelle «affaire de la médina») ainsi que l’information judiciaire ouverte dans le cadre de présumés détournements de fonds du programme national dit de la citoyenneté économique.
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Deux affaires dans le cadre desquelles le gouverneur de l’île, Abdou Salami Abdou, et l’ancien président de la République, Ahmed Abdallah Sambi, ont été cités, seront, elles aussi, «jugées le plus tôt possible» mais «pas cette année», selon toujours le ministre. A l’en croire, «le président Azali ne veut pas que l’on garde des gens longtemps en détention sans jugement, et il s’est dit prêt à nous fournir les moyens pour que toutes ces affaires soient jugées le plus tôt possible».
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